Le rail de mât de Marc Guillemot sur Safran est de nouveau cassé mais à un autre endroit. Il compte néanmoins poursuivre la traversée du Pacifique sud et avisera après le passage du Cap Horn.
Desjoyeaux prévoit se présenter à la porte Pacifique Est, la dernière avant la descente vers le Cap Horn, dans 24 h environ. Il a bien marché comme d’habitude, tout en étant parfaitement conscient de la précarité de sa position de leader. Après tout, Jourdain n’est plus qu’à 55 nautiques derrière lui maintenant. Desjoyeaux admet dormir assez peu. Il est actuellement dans une zone de vent plutôt faible, selon la carte des vents, mais devrait retrouver du vent plus puissant sous peu.
Jourdain qui dernièrement réduisait son écart avec le leader va arriver bientôt dans la même zone de calme relatif où se trouve Desjoyeaux. Techniquement, Desjoyeaux devrait pouvoir profiter de la situation pour se distancer davantage de Jourdain, son bateau étant plus léger et plus toilé. Qui vivra verra…
Au cours des dernières 24 heures, Jourdain a franchi la distance mirobolante de 441 nautiques, de quoi renforcer son espoir de prendre la place de leader dans la course. Les prochaines heures de course, notamment le passage de la zone de vent faible dont il s’approche, seront déterminantes à cet égard. Le jeu de l’élastique continue donc entre les deux premiers.
Samantha Davies sur Roxy a dû s’arrêter en pleine nuit après avoir amené toute la toile, suite à un choc avec un objet non identifié. Vérifications faites, elle n’a constaté aucun dommage au safran qui s’était relevé sous l’effet du choc et s’est remise en route. Tout un boulot, dit-elle, que de s’arrêter ainsi en pleine nuit, toutes voiles affalées, pour ensuite repartir illico presto ! A quand les winchs électriques sur les maxis ? Question de modifier le règlement de la course ou quoi…?
Vincent Riou sur PRB opine que le système de portes et la précision des données météo limitent les options stratégiques pour les concurrents de la présente édition du Vendée Globe. Il n’est pas le seul à en parler. Toutefois, vue du côté spectateurs, la course demeure captivante. Riou observe par ailleurs que les maxis d’aujourd’hui sont plus rapides que jamais. Raison de plus de ménager sa monture au lieu de la pousser à fond par tous temps. Je serais curieux de savoir ce que Yann Eliès aura à dire, le cas échéant, à ce sujet. S’est-il cassé le fémur du fait d’avoir été pris par surprise par la vitesse à laquelle son maxi a rattrapé la vague précédente ? La question se pose. Toujours est-il que sa blessure et son abandon de la course sont regrettables. On lui souhaite une bonne convalescence.
Mise à jour : la cartographie démontre plus tard dans la journée ce qui avait été prédit plus tôt ci-dessus : Desjoyeaux s’est extrait de la zone de vent faible tandis que Jourdain y traîne de la patte. La moyenne du leader remonte à 19 noeuds et celle de Jourdain chute à 10. Avantage Desjoyeaux. Mais pour combien de temps encore avant que le bolide Jourdain ne retrouve du bon vent et reparte “with a bone in her mouth” aux trousses de Desjoyeaux ? Joli duel entre deux as de la course au large !
Il faut bien comprendre que cette photo a e9te9 faite avec ma coollctien de ve9lo e0 ce jour. Il ne s’agit pas de tous ceux que j’ai eus. Feu le Wilier a pe9ri sur une route de la Haute Garonne, un matin d’octobre 2010 alors que je partais au boulot. A terre tous les deux, je me suis releve9 seul LToutefois, son e2me hante encore mon garage et je re9fle9chis comment je pourrais lui donner une seconde vie Concernant les inscriptions au mur, je n’ai pas eu le choix.Il e9tait hors de question que sur Ma photo, les noms de Virenque, Martinez et Longo y soient aussi. Dengreville a e9te9 rajoute9 uniquement pour que e7a ne fasse pas trop vide 😉 Et le Vitus 992 roule toujours. C’est mon pe8re qui en a he9rite9 et qui l’accompagne de temps dans ses sorties de retraite9