Désolé du retard à bloguer. Ce n’est pas par manque de désir, croyez-moi.
Donc, Boissières et bel et bien arrivé 7ème aux sables samedi dernier à 15 h 30 (heure locale). Pour ceux et celles qui se demanderaient encore s’il est un grand favori de la course au large et surtout du Vendée Globe, lisez plutôt les reportages sur les foules qui se pressaient aux Sables pour le voir remonter le chenal d’entrée du port.
Sa première analyse de la course est fort captivante. Il accorde énormément de mérite à son Bateau Akena Vérandas pour cette course bien bouclée, en dépit de toutes les contrariétés. Ce faisant, il s’efface un peu trop comme skipper, un peu comme s’il était au service du bateau et non l’inverse. En fait, cette humilité est tout à son honneur.
Je croyais qu’il allait faire comme Sam Davies et se précipiter à la ligne d’arrivée le plus tôt possible, mais il n’en fût rien. Une heure de plus, une heure de moins, quelle différence pour lui ? Il a préféré attendre le moment favorable pour se présenter aux sables d’Olonne en savourant non loin de la côte ses dernières heures de mer.
White (8e) s’approche en ligne directe des Sables, c.-à-d. sans remonter au nord. Il choisi l’option de tirer des bords à l’ouest-sud-ouest des Sables, à 390 nautiques de la ligne d’arrivée. Sa vitesse vraie est désespérément faible, même si sa vitesse sur l’eau, elle, est respectable. Les Open 60 n’excellent pas au près, encore moins contre les vagues de front pernicieuses à l’entrée du golf de Gascogne.
Il en a encore pour deux à trois jours de guerre de nerfs pour franchir les quelque 400 nautiques qui le séparent de la liesse générée par son arrivée. Toutefois, tout porte à croire qu’il ‘trempe déjà son orteil’ dans la perspective de l’arrivée. Bonne consolation !
Plus au sud, rien de remarquable à signaler si ce n’est que Sedlacek (11e) sera d’ici peu du groupe des nordistes. L’Atlantique nord n’est pas facile à négocier mais il y règne un parfum d’arrivée stimulant pour les skippers du Vendée Globe.
S’ils viennent à manquer de force durant cette dernière étape du Vendée Globe, ils passent en second régime, là où les réserves d’énergie sont toujours surprenantes.
Médecins de la course, à vous la parole si le coeur vous en dit.